Arkéon Finance vient de réaliser une enquête spéciale sur le lancement des nouveaux contrats plan d’épargne en action et constate que ces derniers ne rencontrent pas encore le succès escompté attendu.
Lancé il y a déjà trois mois, le nouveau plan d’épargne en action réservé aux PME connaît un démarrage en douceur. En effet, même si certains établissements bancaires avaient déjà bien tâté le terrain avec la pré-commercialisation des contrats maison en attendant l’application du décret en mars 2014, les épargnants français ne ce sont pas pour autant précipités sur cette nouvelle offre.
Selon l’enquête d’Arkéon Finance qui a été publiée le 18 juin, la collecte s’élèverait à 250 millions d’euros pour le moment. Une collecte assez modeste étant donné le type de placement et encore bien plus éloigné des 4,5 milliards d’euros comme objectif espéré par le gouvernement sur trois ans. La création du PEA PME répond à un but précis pour le gouvernement : orienter la notion d’épargne vers les PME afin qu’elles contribuent aussi à relancer l’économie du pays.
Par ailleurs, les épargnants détenant ce type de contrat se voient donc appliquer les mêmes dispositifs fiscaux avantageux que ceux liés au PEA classique. Sur le point de vue fiscal, il est plus avantageux que celui des comptes titres ordinaires, ou les dividendes, les plus-values sont taxés selon le barème progressif de l’IR. Le plafond est de 75 000 euros et une même personne peut à la fois avoir une PEA classique et PEA PME.
Les raisons qui peuvent expliquer le manque d’engouement pour le PEA PME peuvent résulter de la prudence de la part des épargnants. Le risque de la perte en capital est la première cause évidente de cette situation. À cela s’ajoute également, la difficulté que rencontrent les PME à entreprendre leur propre visibilité. De plus, selon les résultats de l’enquête, 44% de la somme collectée a été investie principalement dans des PME européennes et principalement allemandes.
Cependant, il est vrai que le volume des titres échangés en bourse quotidiennement est bien plus important par rapport en France, cette liquidité des entreprises est donc de nature à rassurer les sociétés. En somme, pour booster le PEA PME, cela passerait peut-être par une obligation des gérants de titres de mettre une part minime de leurs fonds dans les entreprises tricolores.
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