Crédits immobiliers : un bilan en baisse

Aperçu de la progression des taux d’intérêt des crédits immobiliers.

L’emprunt pour l’obtention d’un logement n’a jamais été aussi intéressant pour les Français, du moins c’est ce qui est écrit sur le papier. En effet, selon l’enquête publiée hier par l’Observatoire Crédit Logement/CSA, les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont régressé le mois dernier de 3% en moyenne, soit un taux de 3,09% pour ce qui est de l’accès à un logement neuf et 2,98% pour un logement ancien.

Le premier trimestre de l’année 2014 aura donc été victime d’un fléchissement des taux, car ils ont reculé de 8 points de base après une hausse de 19 points constatée entre le mois de juin et octobre de l’année dernière. En théorie, les emprunteurs ont la possibilité de jouir des mêmes taux d’intérêt que ceux pratiqués en août par les banques. En revanche, tous les crédits ne souffrent pas de cette baisse de la même manière. Par exemple, le marché du crédit aux travaux est toujours très concurrentiel. Les taux pratiqués par les banques étaient en moyenne de 3,03% en mars 2014 contre 3,12% à la même période l’année dernière.

Par contre, le marché du crédit à l’immobilier ancien a subi une baisse légère, avec 2,98% pour le mois de mars contre 3,08% en décembre dernier. Pour ce qui est du marché de l’immobilier neuf, il a également baissé de 3,06% en mars contre 3,08% en décembre 2013. La durée moyenne des prêts était de 206 mois le mois dernier, soit 7 mois de plus qu’en février. Une hausse que l’Observatoire du Crédit-Logement impute au recentrage du prêt à taux zéro sur l’accession au logement neuf en début d’année dernière qui avait été favorable au repli de la durée moyenne des prêts, avec comme avantage le recul de primo-accession.

Mais, le constat fait aujourd’hui est que les primo-accédants peinent désormais à retrouver le chemin de l’emprunt. Sans compter que la durée moyenne des prêts n’est pas prête de remonter la pente. Cependant, mes emprunteurs sont plus à l’aise avec leur apport personnel, d’où la progression de son niveau de 3,1% cette année.